MICHAELIS Jean, Marie

• * 25 janvier 1889, Arlon
• 13 octobre 1911, docteur en droit, Liège
• 1911 – 1912, avocat stagiaire au Barreau d'Arlon
• 23 avril 1912, substitut supplétif au Congo
• 23 juin 1913 substitut du procureur du Roi à Léopoldville
• 2 août 1914, volontaire de guerre à Arlon
• 27 octobre 1914, réformé pour cause de maladie
• 1915 – 1916, juge au tribunal de première instance de Boma, puis de Léopoldville
• 1916 – 1918, avocat à Brazzaville
• 1918 – 1919, contrôleur administratif en Allemagne occupée
• 1920 – 1921, commissaire de l'État au tribunal des dommages de guerre à Arlon Inscrit au tableau de l'Ordre des avocats à Arlon
• 1921 – 1930, juge, puis président du tribunal de première instance d'Élisabethville
• 1930 – 1932, réinscrit au Barreau d'Arlon
• 19 avril 1932, juge au tribunal de première instance de Liège
• 1 août 1940, président délégué du tribunal d'Arlon
• 25 juin 1947, président à Arlon
• + 26 août 1983 Saint-Paul-de-Vence

Il est le fils de Jacques Michaëlis (1844 –1916), avocat à Arlon et juge de paix suppléant à la justice de paix d'Arlon, élu six fois bâtonnier de l'Ordre des avocats, le frère de Xavier Michaëlis (1886 – 1972) avocat à Arlon, juge suppléant au tribunal de première instance d'Arlon, élu huit fois bâtonnier de l'Ordre des avocats et l'oncle de Jacques Michaëlis, président du même tribunal de 1982 à 2001.

Jean Michaëlis était un magistrat dont la droiture et la fermeté de caractère étaient dignes d'éloges. Ses connaissances juridiques étaient étendues; son calme, son bon sens, la justesse de son jugement et sa rapide compréhension des affaires étaient signalées comme tout à fait remarquables.

En 1954, il se retira à Saint-Paul-de-Vence près de Nice; il y acheta un ancien "mas" accroché aux flancs d'une petite vallée sauvage où s'épanouissaient la vigne et l'olivier. Il n'a cessé de se consacrer aux travaux manuels, fabriquant son vin qu'il ne manquait jamais de faire déguster généreusement aux nombreux arlonais qui allaient le saluer dans sa retraite méridionale. Il n'y était jamais seul car ses descendants qui ne comptent pas moins de quatre filles et vingt-trois petits enfants se relayaient pour l'entourer de leur affection.